Assemblée générale "La Fontanelle en mode Rap, récit d’une aventure" Clip (7'40)
Avoir foi en soi et en ses capacités et savoir faire confiance aux autres sont des prérequis nécessaires à l’intégration, tant sociale que professionnelle. Raison pour laquelle nos équipes font et vivent avec les jeunes des expériences transformatrices, généralement, à travers nos aventures hors des murs. Une fois n’est pas coutume, les éducatrices et éducateurs sont sortis de leur zone familière pour rejoindre les garçons dans leur monde, dans leur manière de communiquer, dans leur façon de vivre, par le Rap. Avec un concert à la clé à présenter à l’occasion de l’assemblée générale de l’association. Interrogé suite à cette expérience, voici les témoignages de trois garçons qui y ont participé.
OSCAR*
Quels mots te viennent en pensant à cette expérience ?
Dépassement, défi, groupe, partage, convivialité.
Quelles sensations ou émotions as-tu ressenties durant le processus et le spectacle ?
J’ai ressenti de la peur durant tout le processus, puis quand j’ai réalisé qu’on était prêt aux répétitions générales, j’avais plus de confiance. Le fait d’être plusieurs sur la scène a permis de me donner de la confiance, on bougeait et on était pas figé.
Qu’as-tu appris de cette expérience ?
Se dépasser, c’est apprendre à se connaître. J’ai appris que j’étais capable d’être devant les gens, montrer ce que j’avais préparé, devant un public que je ne connais pas personnellement. Devant des potes que je connais et pour rigoler je sais le faire, mais devant une centaine de personnes inconnues c’est différent.
Qu’est-ce qui était défiant, qui t’a poussé hors de ta zone de confort ?
Dépasser ma peur du jugement des autres. A l’école, ma pire branche était la musique, car je n’osais pas le faire devant mes camarades.
Finalement, c’était quoi le plus important, le processus ou le spectacle ?
Pour moi, ça a été le spectacle. Les étapes avant étaient de la préparation, mais je voulais assurer le spectacle, pour moi-même surtout et pour le public aussi. C’était l’objectif final.
Vis-à-vis de ta famille présente, qu’as-tu ressenti ?
J’étais content. Car au début quand je leur expliquais au téléphone, je leur disais que je n’allais pas oser, que je n’allais pas le faire. Ils m’ont toujours motivé et me disaient de le faire, qu’ils seront là pour m’encourager. Cela m’a mis en confiance et leur présence le jour même m’a motivé encore plus.
Qu’ont-ils dit après le spectacle ?
Ils m’ont félicité, ils étaient contents pour moi. Depuis que je suis à La Fontanelle, ma famille me félicite pour le travail que je fais sur moi, mais c’est quelque chose d’abstrait. Le soir du rap, j’étais fier de leur montrer quelque chose de concret et un travail que j’ai réalisé, où j’ai été prêt à me lancer. Cela leur a montré que je suis capable et de manière concrète.
LOGAN*
Quels mots te viennent en pensant à cette expérience ?
Courage et détermination
Quelles sensations ou émotions as-tu ressenties durant le processus et le spectacle ?
J’ai ressenti du stress dès le début du spectacle, j’avais peur de me louper dans mon rap. Puis, pendant mon rap, le stress s’est atténué, je chantais et je ne me rendais pas vraiment compte que je chantais.
Qu’as-tu appris de cette expérience ?
J’ai appris qu’il ne faut jamais abandonner. Dû au stress, à plusieurs reprises, je voulais abandonner. Je me suis dit dans la tête qu’on avait tout préparé ensemble, et je ne voulais pas non plus abandonner le groupe et le laisser sans moi, même si j’avais une grande peur.
Qu’est-ce qui était défiant, qui t’a poussé hors de ta zone de confort ?
J’avais peur d’être devant un public que je ne connaissais pas. J’avais peur de rater mon rap, et que mon texte n’était pas assez conscient ou pas assez bien pour le public.
Finalement, c’était quoi le plus important, le processus ou le spectacle ?
J’ai eu beaucoup de plaisir à faire les ateliers où on chantait tous ensemble, j’aimais bien la cohésion de groupe, tout le monde était ensemble, être là pour chacun et encourager celui qui va chanter.
Grâce à ces ateliers, je me suis amélioré dans le rap, ça m’a donné goût au rap, à l’écriture. Je trouve du plaisir maintenant à écrire mes textes car je sens que j’ai progressé.
Vis-à-vis de ta famille présente, qu’as-tu ressenti ?
J’avais peur qu’ils n’apprécient pas le spectacle de rap.
Qu’ont-ils dit après le spectacle ?
Ils m’ont dit qu’ils avaient été très touchés et fiers de me voir sur scène.
Quels mots te viennent en pensant à cette expérience ?
Courage et détermination
Quelles sensations ou émotions as-tu ressenties durant le processus et le spectacle ?
J’ai ressenti du stress dès le début du spectacle, j’avais peur de me louper dans mon rap. Puis, pendant mon rap, le stress s’est atténué, je chantais et je ne me rendais pas vraiment compte que je chantais.
Qu’as-tu appris de cette expérience ?
J’ai appris qu’il ne faut jamais abandonner. Dû au stress, à plusieurs reprises, je voulais abandonner. Je me suis dit dans la tête qu’on avait tout préparé ensemble, et je ne voulais pas non plus abandonner le groupe et le laisser sans moi, même si j’avais une grande peur.
Qu’est-ce qui était défiant, qui t’a poussé hors de ta zone de confort ?
J’avais peur d’être devant un public que je ne connaissais pas. J’avais peur de rater mon rap, et que mon texte n’était pas assez conscient ou pas assez bien pour le public.
Finalement, c’était quoi le plus important, le processus ou le spectacle ?
J’ai eu beaucoup de plaisir à faire les ateliers où on chantait tous ensemble, j’aimais bien la cohésion de groupe, tout le monde était ensemble, être là pour chacun et encourager celui qui va chanter.
Grâce à ces ateliers, je me suis amélioré dans le rap, ça m’a donné goût au rap, à l’écriture. Je trouve du plaisir maintenant à écrire mes textes car je sens que j’ai progressé.
Vis-à-vis de ta famille présente, qu’as-tu ressenti ?
J’avais peur qu’ils n’apprécient pas le spectacle de rap.
Qu’ont-ils dit après le spectacle ?
Ils m’ont dit qu’ils avaient été très touchés et fiers de me voir sur scène.
MAËL
Quels mots te viennent en pensant à cette expérience ?
Plaisir, écriture, conscience
Quelles sensations ou émotions as-tu ressenties durant le processus et le spectacle ?
Avant le concert, je ne croyais pas en moi, je me disais pas que j’arriverai à faire du son sérieux. Petit à petit, avec les entrainements, je prenais du bonheur à répéter et à voir que je progressais et que ça donnait quelque chose de bien. Juste avant de monter sur scène, j’étais bien stressé et je suis content d’avoir super bien réussi à chanter.
Qu’as-tu appris de cette expérience ?
J’ai appris que le moment où je me trouve incapable à faire des choses, bah (ben) je suis capable. J’ai compris ça en faisant le processus du début à la fin et en réussissant mon objectif.
Mon objectif était de faire un son sérieux et de ne pas dire n’importe quoi, comme des insultes, ou parler mal des femmes, etc..
Extrait du Rap à Maël* : « Étant petit, si on m’avait dit ce que j’allais devenir, j’aurais jamais laissé tomber mes cahiers.»
Qu’est-ce qui était défiant, qui t’a poussé hors de ta zone de confort ?
De monter sur scène et de me voir bégayer pendant mon rap. De faire une mauvaise prestation ou d’oublier les paroles.
Finalement, c’était quoi le plus important, le processus ou le spectacle ?
J’ai aimé le processus de devoir écrire un texte, rechercher des rimes, des phrases qui ont du sens. Je participais à l’atelier et le soir dans ma chambre je continuais à écrire et j’aimais ça. Dès le troisième atelier, j’ai eu mon instru et chaque jour j’essayais d’écouter ma musique avec le MP3 et je m’entrainais pour que le jour du concert, je montre le meilleur de moi-même.
Vis-à-vis de ta famille présente, qu’as-tu ressenti ?
En écrivant le rap déjà, après cinq phrases, je voulais parler de la madre dans mon texte. Le jour du rap, j’étais fier qu’elle soit là et de pouvoir lui faire entendre mon rap.
Qu’a-t-elle dit après le spectacle ?
Elle m’a félicité et m’a encouragé à continuer dans le rap.
Quels mots te viennent en pensant à cette expérience ?
Plaisir, écriture, conscience
Quelles sensations ou émotions as-tu ressenties durant le processus et le spectacle ?
Avant le concert, je ne croyais pas en moi, je me disais pas que j’arriverai à faire du son sérieux. Petit à petit, avec les entrainements, je prenais du bonheur à répéter et à voir que je progressais et que ça donnait quelque chose de bien. Juste avant de monter sur scène, j’étais bien stressé et je suis content d’avoir super bien réussi à chanter.
Qu’as-tu appris de cette expérience ?
J’ai appris que le moment où je me trouve incapable à faire des choses, bah (ben) je suis capable. J’ai compris ça en faisant le processus du début à la fin et en réussissant mon objectif.
Mon objectif était de faire un son sérieux et de ne pas dire n’importe quoi, comme des insultes, ou parler mal des femmes, etc..
Extrait du Rap à Maël* : « Étant petit, si on m’avait dit ce que j’allais devenir, j’aurais jamais laissé tomber mes cahiers.»
Qu’est-ce qui était défiant, qui t’a poussé hors de ta zone de confort ?
De monter sur scène et de me voir bégayer pendant mon rap. De faire une mauvaise prestation ou d’oublier les paroles.
Finalement, c’était quoi le plus important, le processus ou le spectacle ?
J’ai aimé le processus de devoir écrire un texte, rechercher des rimes, des phrases qui ont du sens. Je participais à l’atelier et le soir dans ma chambre je continuais à écrire et j’aimais ça. Dès le troisième atelier, j’ai eu mon instru et chaque jour j’essayais d’écouter ma musique avec le MP3 et je m’entrainais pour que le jour du concert, je montre le meilleur de moi-même.
Vis-à-vis de ta famille présente, qu’as-tu ressenti ?
En écrivant le rap déjà, après cinq phrases, je voulais parler de la madre dans mon texte. Le jour du rap, j’étais fier qu’elle soit là et de pouvoir lui faire entendre mon rap.
Qu’a-t-elle dit après le spectacle ?
Elle m’a félicité et m’a encouragé à continuer dans le rap.