Le recours aux médias numériques s’est accru durant la pandémie Covid 19, porté par les restrictions de rencontres physiques. Formation à distance, réunion virtuelle et loisirs numériques ont changé les habitudes, notamment des adolescent-es. Désormais, quasiment tous les jeunes suisses ont un smartphone et l’utilisent tous les jours pour trouver des informations et des divertissements ou pour organiser leur vie quotidienne. Une partie – on parle de dix pour cent des quinze à vingt-cinq ans – a développé un rapport problématique à Internet, réseaux sociaux et jeux vidéo en tête.
La Fontanelle est régulièrement interpellée à ce sujet. « Mon enfant est accro au natel ! Comment sortir de cette dépendance ? » Jusqu’ici, bien que sensible à la problématique, notre institution avait renoncé à lui consacrer une réflexion approfondie, car les jeunes qui entrent dans un des programmes éducatifs n’ont pas droit à leurs smartphones afin de vivre pleinement l’aventure proposée. Il n’en demeure pas moins que l’usage de ces appareils doit être apprivoisé après le placement et que de nombreux parents se sentent démunis face à ce qui ressemble à une dépendance. La Fontanelle propose un point de situation avec le spécialiste Niels Weber. Il a pu constater dans le cadre de son travail en cabinet avec les familles que la surconsommation de médias numériques masquait parfois d’autres difficultés.
Intervenant
Niels Weber
Passionné de jeux vidéo depuis son plus jeune âge, Niels Weber a choisi d’en faire sa spécialité. Fort de son expertise en psychologie, il a étudié en profondeur le rapport aux appareils numériques pour conseiller et soutenir les familles désorientées par l’attractivité exercée par les médias sociaux et les jeux vidéo. Il a pu constater dans le cadre de son travail en cabinet avec les familles que la surconsommation de médias numériques masquait parfois d’autres difficultés.
Psychologue et psychothérapeute systémicien spécialisé en hyperconnectivité, Niels Weber propose depuis bientôt dix ans des formations et supervisions aux actrices et acteurs de la santé mentale et de l’éducation. Il reçoit aussi des parents et leurs enfants ou adolescent-es à son cabinet dans le cadre d’accompagnements thérapeutiques. Il intervient régulièrement lors de conférences et d’ateliers auprès d’adultes, d’enfants et d’adolescents sur les questions liées à notre rapport aux écrans, aux réseaux sociaux ou aux jeux vidéo.